Le projet de l’Open Data

Un projet structurant

L’open data est un projet structurant pour les organisations publiques.

La France a été dans les pionniers dans le monde à définir un projet ouvrant ses données publiques à tous les développeurs d’applications ou de sites. Près de 9 ans avant le Royaume Uni, par exemple, la France, dès 2002, ouvrait ses données, avec des exemples régionaux comme Rennes et Paris. Mais l’organisation juridique et technique est coûteuse et la France consacre un budget faible à ce sujet. Moins de 4 M€ sont consacrés contre 25 M€ aux USA (en 2010). La licence de mise en exploitation de ces données doit donc faire l’objet d’une attention particulière et l’organisme, jusqu’alors rattaché au cabinet du Premier Ministre, se structure pour examiner plus finement les conditions d’exploitation de ces données et adapter les modes de licence.

Nul doute que les applications vendues à des millions d’exemplaires sur les stores mobiles seront mises à contribution et devront, à terme, restituer une cote-part de leur revenus aux organismes qui s’appuient sur leurs données… Le temps est au donnant/donnant.

Et les données culturelles ou scientifiques ?

Beaucoup de données existent au sein des collectivités territoriales. Une fois dépassés les problèmes de droits (il y a souvent un auteur qui se cache derrière les informations un peu structurées), des informations pourraient rapidement compléter les scénarios de découverte patrimoniale ou les référentiels informatifs encyclopédiques. L’émergence de ce que l’on appelle le « web sémantique », qui permet d’extraire des informations par analyse du contenu de textes, doit participer à ce mouvement. A suivre…