Le fabricant de luminaires a du trouver une parade à l’annulation du Salon des Maires et des Collectivités Locales pour garder le lien avec ses clients et présenter les nouveautés de sa gamme 2020. Il a eu recours à un univers immersif avec la contrainte de le rendre accessible à tous. Adeline Caudal, responsable de la communication Comatelec Schréder revient sur la genèse de ce nouvel outil marketing.
Comment avez vous pallié l’annulation du Salon des Maires et des Collectivités Locales, temps fort de votre année commerciale ?
La réflexion s’est engagée en avril 2020 avec le Responsable Marketing Produit quand nous avons craint que le salon de novembre 2020 ne se tienne pas. Il fallait absolument que nous gardions un lien avec nos clients d’autant que nous avions un nouveau luminaire urbain, le FLEXIA, dont il fallait expliquer les fonctionnalités.
Nous voulions une présentation plus ludique et plus immersive que ce que nous avions déjà sur notre site internet mais en gardant à l’esprit qu’il fallait que cet outil soit accessible à tous les utilisateurs, quel que soit leur niveau d’équipement informatique, le débit internet ou leur familiarité avec le media digital. Nous avons eu l’idée de créer un environnement virtuel dans lequel le visiteur retrouve certains de nos produits présentés dans leur contexte (route, ville, sport..) et à l’échelle. À chaque luminaire, une animation expliquant ses spécificités.
Quelles étaient les contraintes de création de cet univers immersif ?
Il fallait qu’il soit cohérent avec notre identité graphique et surtout qu’il observe une grande neutralité dans le décor. Il ne devait pas être trop typé métropole, ville moyenne ou rurale et qu’il ne se démode pas trop vite. Le visiteur devait pouvoir découvrir nos technologies seul et sans aide ou avec un commercial par partage d’écran. Et le tout devait être rapidement opérationnel pour ne pas rater le lancement commercial de notre nouvelle gamme sur le marché. Nous souhaitions aussi pouvoir administrer facilement les mises à jour, rajouter des photos ou des vidéos pour faire vivre les contenus et maintenir l’intérêt de nos clients et de nos commerciaux.
Quelles solutions ont été apportées par Mazedia ?
L’agence nous a proposé une plateforme web accessible à tous sans avoir à télécharger une application. Il suffit de se rendre sur le site www.digitalcity.schreder.com et de plonger dans notre ville digitale. Vous choisissez un univers et, selon le débit internet, deux niveaux de visite sont automatiquement proposés : complète ou simplifiée. Il suffit de scroller pour avancer dans l’univers et de cliquer sur le produit pour avoir accès à une animation technique en 3D. La plateforme permet aussi de visiter la galerie Schréder studio avec une présentation de nos réalisations sur mesure dans leur environnement, et d’accéder à l’auditorium pour bénéficier de conseils et d’éclairages relatifs à l’Arrêté du 27 décembre sur les nuisances lumineuses. Baptisé Digital city, ce nouvel outil a été lancé, le 1er décembre 2020 après 4 mois de travail. Et ce, sans mauvaise surprise. Le budget et les délais ont été respectés.
Quel a été l’accueil de la Digital city ?
La crise sanitaire a changé les habitudes. Avec cet outil, nous avons amorcé un bon début vers notre transition digitale. La plateforme a réellement surpris notre force commerciale. Nous avons organisé plusieurs sessions pour leur montrer l’intérêt du projet et son usage. Ils l’utilisent désormais couramment dans leurs relations clients aussi bien en face à face qu’en distanciel. Nous avons eu un bon retour des clients que nous avons informés via une campagne de teasing sur LinkedIn puis par mail lors de la sortie de l’outil. Nos clients -qui n’avaient pas été convaincus à notre première expérience immersive lors du SMCL en 2018 – ont pu apprécier l’outil et son ergonomie très intuitive. Digital city nous a permis de maintenir le lien avec eux malgré la fermeture des salons. Mais rien ne remplacera les prises de contact et les rencontres informelles qui s’y déroulent…
Propos recueillis par Olivia Bassi
Comatelec Schéder en chiffres
- 215 salariés
- 64,3 M€ de chiffre d’affaires en 2020
- Siège social à Saint-Florent-sur-Cher (18), sud de Vierzon
- Direction commerciale à Villepinte